La guerre culturelle, encore et toujours !

A la fin du XXe siècle, il était devenu impossible de poursuivre la réalisation de profits dans les pays civilisés sans attenter à la conscience des consommateurs solvables par l’industrie culturelle (cinéma, musique, art et ainsi de suite).

On est passé à la consommation culturelle à cours forcé.

Qu’en « libéralisme », la crétinisation par la culture industrialisée soit désormais obligatoire ne heurte pas du tout les consciences. C’est dire ce qu’est réellement le « libéralisme » : une terrifiante aliénation généralisée par une économie de gros argent, une économie accaparée.

On observe la généralisation de nouveaux types de mentalités. Mais ces mentalités donnent l’étrange impression d’être comme induites automatiquement, téléguidées.

L’industrie culturelle peut-elle « fabriquer » et former à distance des types humains ? En tous cas, sont apparus en quelques années notamment le masochiste occidental ahuri d’une part et l’immigré
rebelle crétin d’autre part. Ahuri et crétin qui ne savent précisément pas comment ils sont formés et à quels mécanismes politiques et économiques ils participent. Ces types humains totalement
mécanisés sont bel et bien des  fabrications.

Explications

Les bourgeois de la « nouvelle gauche », les bourgeois du catholicisme social, les petits bourgeois convertis à l’activisme mondialiste, les artistes et cultureux participent tous du capitalisme culturel et de son prosélytisme. Ces bobos ahuris, méchants, hargneux, ne comprennent pas leur triste état mental et développent une haine insensée vis-à-vis du petit peuple européen de souche.

Car malgré la pression médiatico-culturelle, , certaines populations européennes restent réfractaires et rétives à leur domestication culturelle. Elles persistaient à cultiver l’insolence, l’impertinence et l’esprit critique et à refuser l’abrutissement par la culture. Il était urgent de leur adjoindre des pédagogues de choc qui allaient, eux, assurer la transmutation de ces bons vivants en crétins stuporeux et dociles.

Et c’est ici que, sur le plan culturel aussi, l’arrivée de populations immigrées en masse a son « importance ». Certains espérant que l’influence des nouveaux venus allait précipiter la disparition d’une certaine culture.

Le maintien permanent de la population en état d’atrophie mentale par l’industrie culturelle et notamment les drogues sonores (« musique») constitue un nouveau mode de domination. Les modes de domination ou
de coercition antécédents (guerre, esclavage, extermination physique,par exemple) sont, à ce moment de l’histoire, hors-jeu, et sontagités comme des repoussoirs pour faire oublier l’actualité : la
crétinisation généralisée.

L’industrie culturelle a créé un nouveau monde ayant distancé et supplanté l’histoire organique. On n’a habituellement pas perçu la révolution mentale complète provoquée par l’industrie culturelle :
consciences fabriquées et téléguidées à l’échelle mondiale,maintien permanent des populations en état d’atrophie mentale, fabrication entièrement téléguidées de types de conscience
auparavant lentement mûries dans l’histoire réelle (nihilisme, masochisme, « décadence », « romantisme ») au gré des nécessités du marché mondial.

Il faudrait connaître les étapes de l’invention du capitalisme culturel ayant induit et généralisé le fonctionnement mécanique de l’esprit.

Il est certain que l’on peut situer son origine aux Etats-Unis au début du XXe siècle, quelque part au confluent du capitalisme, desindustries culturelles naissantes (cinéma, radio, disque) et de l’art
primitif précisément revu et corrigé par les acteurs et les financiers de ces industries.

En tous cas, ce qui apparaît désormais comme une réalité «naturelle » pour les générations contemporaines est une «fabrication » datée et située, ayant supplanté et rasé le monde
historique construit organiquement au cours des siècles. Nous tentons aujourd’hui désespérément de mener une vie humaine au milieu de l’enfer culturel inventé à ce moment, qui a aujourd’hui submergé
le globe.

Adapté d’un article de Jacques-Yves Rossignol

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