Notre point de vue sur l’enseignement

L’enseignement est l’un des facteurs primordiaux de notre société. C’est en effet par ce biais que l’on façonne celle-ci, ainsi que ses valeurs, sa mentalité; en un mot, le monde de demain. C’est pourquoi, de tout temps, l’enseignement a été l’objet de toutes les manipulations politiques et idéologiques. L’enseignement d’aujourd’hui a été manifestement façonné par l’après mai 68. Les utopies de « gauche » d’hier devenant les méthodes pédagogiques d’aujourd’hui. Les fausses valeurs « humanistes », l’encouragement à la paresse, le rejet de toute autorité parentale ou autre sont pour beaucoup dans l’état actuel de décadence de notre société et de notre jeunesse. Tout le monde enseignant paie aujourd’hui la coûteuse utopie que fut le rénové.

Mais ce n’est rien par rapport aux dégâts que cette méthode a sans nul doute fait dans une jeunesse mal préparée à sa vie professionnelle mais aussi à sa vie d’adulte. Et c’est justement parce qu’il s’agit de l’avenir de notre jeunesse, que les solidaristes de NATION se devaient de prendre des positions sur le sujet et de les faire connaître. Tel est le but de ce texte.

 

LES CAUSES DU MALAISE

On commence par … L’IMMIGRATION

L’arrivée massive d’une jeunesse issue de l’immigration est certainement une des causes majeures d’un grand nombre des problèmes apparus récemment dans le monde de l’enseignement. Et ce n’est pas raciste que de dire cela, ce n’est jamais qu’un constat, le fruit de l’analyse que l’on peut faire de divers facteurs.

Tout d’abord, il faut dire qu’une partie de ces jeunes ne maîtrisent que partiellement nos langues nationales lorsqu’ils commencent leurs études. Il faut donc leur consacrer plus de temps au détriment des autres élèves et au détriment des programmes! Cela entraîne automatiquement un abaissement du niveau des classes.

Ensuite vient le problème des différences culturelles. Certains vivront souvent mal le fait d’être instruit par une femme. Dans leur culture, une femme est soumise à l’homme et ne se mêle pas de l’éduquer. D’où les nombreux conflits entre les enseignantes et de jeunes immigrés qui refusent tout net de se plier à leur autorité. Encore faut-il qu’il y ait autorité. Les enseignants de gauche ont un dogme: le laxisme. On comprend qu’ils ne parviennent pas à se faire respecter par des jeunes chez qui , la tolérance est ressentie comme de la faiblesse.

Enfin, comment faire accepter nos (récentes et tristes) « valeurs occidentales » à des jeunes attachés à d’autres valeurs culturelles et religieuses, qui restent des balises dans leur vie. Quoiqu’on fasse pour le dissoudre dans un magma multiculturel directement inspiré des États-Unis. Ce magma multiculturel ne détruit, hélas, que notre propre jeunesse moins arrimée à ses racines culturelles et spirituelles. Et ces différences culturelles sont parmi les principaux problèmes de l’enseignement d’aujourd’hui. Nous y reviendrons.

 

L’INDISCIPLINE

Ces dernières années, c’est presque la notion même de discipline qui a disparu. Suscitant par là-même, une augmentation du désordre et de la violence. Cette perte de discipline est en fait étroitement liée à la perte de toute une série de valeurs. Pourquoi les élèves devraient-ils se discipliner dans un milieu sans discipline ? Le respect des professeurs et des parents se perd et toute autorité est rejetée. En grande partie d’ailleurs par la faute de certains « pédagogues » qui aujourd’hui récoltent ce qu’ils ont semé hier comme préceptes libertaires et réfractaires à toute autorité.

Beaucoup de parents aussi laissent prendre une trop grande indépendance à leurs enfants; trop pris qu’ils sont par leur vie professionnelle. D’autres, séparés, n’exercent pas non plus le contrôle adéquat sur leurs enfants.

Mais au-dessus de tout, c’est cette société permissive et matérialiste qui est l’ennemie n°1 des valeurs d’autorité, de discipline et de travail. Et si la perte de motivation ne suffisait pas; on s’est en plus ingénié à supprimer toute sanction. Par exemple; dans les établissements techniques, plus sensibles que d’autres, il est devenu impossible de renvoyer des élèves en cours d’année.

 

LA VIOLENCE

Bien sûr, de ce problème-là, les syndicalistes n’en parlent pratiquement pas et les médias préfèrent n’évoquer que le volet économique du problème. Parfois, on nous parle de « jeunes » (que nous appellerons « Sébastien » et « Jean-Philippe » par exemple lol…). Mais, à part quelques privilégiés, quel enseignant ne pourrait pas vous parler de ce climat de violence dans lequel baignent les principales écoles du pays? Racket, professeurs agressés, trafic de drogue, créations de bandes sur le modèle américain. Comment élèves et professeurs pourraient-ils travailler convenablement dans un tel climat? Quelles sont les raisons de cette recrudescence de la violence dans les milieux scolaires?

Il faut une nouvelle fois accuser les dogmes pédagogiques de gauche qui ont poussé les professeurs à ne plus être des « maîtres » mais des « copains » c’est à dire plus exactement des souffre-douleurs. Et ainsi perdre tout prestige et toute autorité.

Mais elle est évidemment aussi liée aux problèmes que nous évoquions précédemment, la présence massive de jeunes immigrés et la disparition de toute discipline.

Et enfin, cette violence est le reflet aussi d’une société malade. D’une société où la jeunesse est déboussolée et ne s’accroche plus qu’à des contre-valeurs comme la drogue, l’argent facile et la copie de l’exemple de société de consommation mais aussi pour certains cas de violence qu’est la société américaine.

 

LE RÉNOVÉ

Le rénové est sans doute le facteur qui a le plus de responsabilité dans le naufrage de notre enseignement. A lui seul, il a accéléré ou entraîné une grande partie des problèmes déjà évoqués. Le rénové est l’exemple même d’une utopie mise en pratique en dehors de tout bon sens mais néanmoins avec une idée sous-jacente: installer un système clientéliste et faire de la nomination politique, une pratique systématique.

Le rénové devait permettre aux élèves de choisir une partie de leurs cours en fonction de leurs aptitudes. Mais bien évidemment, dans des sociétés comme les nôtres, le libre choix entraîne toujours les solutions de facilité et l’on s’est retrouvé avec des choix dictés uniquement par la volonté d’en faire le moins possible. Les professeurs ont participé à ce mouvement. Un élève avait des difficultés dans une matière? Au lieu de l’aider à passer l’obstacle, on enlevait cet obstacle. Un élève avait des problèmes en science? Au lieu de surmonter ce problème, on l’effaçait. L’année d’après, cet élève ne suivait plus cette matière-là. Le rénové était un cadeau empoisonné pour tous. Cadeau empoisonné pour l’élève à qui, sous prétexte de le faire réussir à tout prix, on supprimait l’apprentissage du travail et de la volonté de vaincre les difficultés. Notions indispensables dans le circuit professionnel d’aujourd’hui. Mais cadeau empoisonné aussi pour des professeurs recrutés en surnombre avec des régendats pour des options inutiles et n’ayant aucune valeur sur le marché de l’emploi. C’est évidemment aujourd’hui, crise économique et plan de restructuration aidant, que l’on s’aperçoit de l’absurdité. Essayez de vous replacer dans une autre institution scolaire avec un régendat en… « Arts plastiques »! Cadeau empoisonné enfin pour la collectivité. En effet, en multipliant les options de l’élève, on multiplie aussi les coûts. Jusqu’à l’absurde. Nombreuses sont les options s’adressant à moins de 6 élèves par exemple !!!

 

DES SOLUTIONS ?

Nous pensons que la seule manière de trouver des solutions réelles aux problèmes de l’enseignement est de voir ceux-ci non comme des problèmes sociaux conjoncturels mais bien liés aux problèmes de société. L’école doit être un lieu de discipline. Nous voulons rétablir le droit d’autorité pour les professeurs. Il est bien entendu certain qu’il faudra remotiver le corps enseignement par des augmentations de salaires mais aussi par plus de considération, tout en exigeant de celui-ci plus de devoirs encore envers la société. Mais il faudra impérativement régler des problèmes plus vastes.

 

LA SECURITE

Seule la sécurité dans les écoles facilitera la vie de ceux qui ont choisi de travailler. Elle permettra aussi de le faire dans un meilleur état d’esprit. Elle évitera de donner aux enfants l’habitude de la délinquance et une vision du monde fait de rapports de force violents. Nous pensons qu’elle ne saura l’être que par la création de corps de discipline au sein des écoles. Ce corps devra avoir un rôle de contrôle et de surveillance mais également un rôle pédagogique. La création de ce corps de discipline aura également un impact économique vu le nombre de fonctions qui devront dès lors être occupées. Nous pensons également que la sécurité dans les écoles comme ailleurs serait renforcée si la majorité pénale était abaissée, levant ainsi une sorte d’immunité pour certains adolescents.

La seule « violence » tolérable au sein d’un établissement scolaire est celle qui doit se dérouler au cours de certains sports aux heures d’éducation physique. Les sports de combats doivent permettre aux élèves – expressément les garçons – de se lâcher, de délivrer un moment leurs pulsions agressives bien humaines. Mais en salle, pas en classe.

 

L’ENSEIGNEMENT DES VALEURS

Nous pensons que le patriotisme est un moteur dans l’évolution d’une société. C’est pourquoi tous les enfants de ce pays ont le devoir de connaître la Brabançonne. Nous sommes également pour le retour du salut au drapeau et pour que l’on apprenne l’hymne nationale aux enfants. Nous pensons profondément que l’école doit prioritairement apprendre aux enfants les valeurs de la famille, de l’identité, de la solidarité réelle, de l’effort du mérite et du civisme. Nous pensons que ces valeurs sont encore parmi les meilleures manières de préparer les jeunes aux études supérieures ou à une carrière professionnelle. Nous croyons aussi que c’est en partie parce que ces valeurs sont tombées en désuétude au sein même du corps enseignant que le malaise règne dans nos écoles.

 

LE TRAVAIL

Nous voulons rétablir une école du travail et des valeurs par opposition à l’utopie gauchiste que représente l’école de la réussite qui n’est en fait que l’école de la fainéantise et du dealer.

 

LES CANTINES

Nous ne nous laisserons pas être influencés par un quelconque dogme religieux, il y aura bien du porc dans nos cantines. Nous comptons par contre lutter contre l’obésité, c’est pourquoi nous veillerons à ce que nos établissements scolaires servent une alimentation équilibrée et accompagnée de fruits et de légumes.

 

CONCLUSION

Cet article n’a pas la prétention de reprendre un programme complet sur l’enseignement mais de résumer les grandes lignes de notre point de vue sur l’enseignement. Enseignement que nous n’avons pas l’intention de laisser ni entre les mains d’enseignants syndicalistes ni entre celles de profs gauchistes. Nous voulons un enseignement correct et national. Nous avons besoin d’une alternative pour tous les jeunes lassés de l’inertie des pouvoirs publics mais néanmoins nullement disposés à laisser des agitateurs gauchistes les manipuler.

 

Jeune NATION